Il n’y a pas de lien entre acides gras saturés et maladie cardiovasculaire dans un domaine raisonnable d’apports. C’est la fin d’un dogme et le début de nouvelles recommandations de l’Anses tout autant révolutionnaires car elles décomposent le « bloc des acides gras saturés » en sous-groupes, certains dont la consommation est revue à la hausse car plus intéressants que d’autres dont on craint l’excès.  Les explications du Pr Philippe Legrand, directeur du Laboratoire de biochimie et nutrition humaine, ENSA-INRA, Rennes ; président du groupe de travail Anses sur la réactualisation des ANC en lipides.